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Has there ever been someone who accomplished so much and at the same time thought less of herself? Before she had even turned forty, Florence Nightingale was the darling of the British public, the heroine of the Crimea. She could have sailed home to England and comfortably dined out on her fame for the remainder of her long days.Instead, she conducted a ruthless post-mortem on every moment of her wartime service and found herself entirely wanting. She did not try to hide her mistakes; instead, she sought to broadcast them so that everyone would understand what happens in unsanitary medical facilities. She could well have slid into self-pity and inertia, yet she spent the next several decades campaigning for reforms.One hundred and fifty years ago, the respect we now have for nurses and the intense training that nurses must undergo was nothing but a seed in Florence Nightingale's imagination. If we believe that nurses are some of the most respectable and hardworking people in our community, we owe that belief to Florence Nightingale. But she never took the credit. As an old woman of seventy-seven, she deflected all her accomplishments onto God with the words, "How inefficient I was in the Crimea! Yet He has raised up Trained Nursing from it!"