La Coupe du monde de football 2010 se déroule dans le pays
de Nelson Mandela et de l'Apartheid. Le mythe de la réconciliation
et de la naissance de la nation «arc-en-ciel» a
fait long feu et aujourd'hui l'Afrique du Sud plonge dans
la violence, la ségrégation sociale, la prostitution et le sida.
Présentée comme une chance pour le pays, la Coupe du
monde permet la militarisation de l'espace et l'occidentalisation
forcée de l'économie tout en organisant le pillage
des fonds publics au profit des grandes sociétés capitalistes.
Dans ce développement de la «globalisation» économique
qui vise à l'institutionnalisation d'un néocolonialisme, la
Coupe du monde en Afrique du Sud est plus que jamais
l'opium du peuple des townships, l'outil essentiel de son
exploitation.
Une nouvelle fois, le football, qui participe du processus
de production capitaliste, se révèle être l'appareil de domination,
de contrôle et d'aliénation des peuples. C'est
l'éternelle histoire du foot à fric.