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Vor einiger Zeit schlug Doris Knecht in einer ihrer Kolumnen die Abschaffung des Ruhe-Abteils im Zug vor. Sie fand, es mache allen Stress, denn etwas derartiges wie Ruhe existiere nicht, da sie für jeden Menschen etwas anderes bedeutet. Stört nicht das, was die eine als leise und ruhig empfindet, den anderen bereits massiv? Was ist Ruhe genau, wie lässt sie sich definieren und messen? Knecht fand, jede könne sich ihren stillen Ort mithilfe eines schallschluckenden Kopfhörers selber bauen, jeder sei seiner eigenen Ruhe Schmied. Ruhe sei etwas, das man von anderen nicht verlangen könne, sondern sich selber schaffen müsse. Das kam nicht gut an. Wenn man den Menschen ihre Ruhe streitig macht, können sie, stellte Knecht fest, ganz schön unruhig werden. Und sie fing an, darüber nachzudenken, was das ist: Ruhe. Was Ruhe für sie selbst bedeutet. Und wo sie Ruhe sucht und findet.