Génération(s) téléphone
Un groupe séparé depuis 30 ans, dont la durée d'activité n'excède pas dix petites années, qui revient sous un autre nom et attire 650 000 spectateurs en six mois, c'est du jamais vu. Tout dans l'histoire de Téléphone relève de ce « jamais vu ». Avant eux, le rock français se résume à des promesses non tenues, des espoirs déçus. Qu'ont-ils de plus que les autres ? La capacité de rêver plus grand, sans doute : monter un groupe de rock qui marquera l'histoire, comme les Who, Led Zeppelin et les Stones avant eux. Il y a aussi et surtout ces chansons qui traversent le temps et les générations (Hygiaphone, Flipper, Crache ton venin, La bombe humaine, Cendrillon, Un autre monde...) et qu'ils transcendent sur scène. On peut en prendre la mesure dans le film de Jean-Marie Périer, Téléphone public, qui accompagne Génération(s) Téléphone. Et puis, il y a l'histoire de Jean-Louis, Corine, Louis et Richard : belle, émouvante, compliquée... comme toutes les histoires d'amour.