Le point de vue des éditeurs
Au-delà de la reconnaissance planétaire de son interprétation des Variations Goldberg, tout le monde ou presque aujourd'hui connaît Glenn Gould.
Plus de cinquante ans après avoir quitté le champ du concert et plus de trente ans après sa mort, lui qui ne goûtait guère l'hystérie médiatique est plus célèbre que tous les champions du genre, excepté Karajan ou Callas peut-être. On lui voue un véritable culte, sous des formes innombrables, articles, films, émissions, livres, colloques ; on publie sa correspondance, on visite ses lieux de vie, une Association des amis de Glenn Gould est présente dans une quarantaine de pays, il existe un musée Gould, une fondation Gould, un prix Gould... « Je crois que la compétition, plus que l'argent, est la source de tous les maux », affirmait-il...
Il reste que Gould fut le premier musicien à donner à l'enregistrement une véritable dimension philosophique, très loin des mirages éphémères de la carrière. Finalement son message est passé : sans rien concéder à son idéal de communication, il est parvenu à faire communier des auditeurs lointains autour d'un même idéal de transmission et de pureté.
Comme tous les volumes de la collection « Classica », ce Glenn Gould est enrichi d'un index, de repères bibliographiques et d'une discographie.