L'auteur de cet ouvrage a survécu pendant trente-deux mois à l'enfer des camps. Libérée par l'Armée rouge, rapatriée par les Américains, elle revient à Paris le 18 mai 1945 et tente de vivre une vie normale.
Elle ne veut pas, et surtout elle ne peut pas oublier ses parents assassinés par les nazis. À travers cet ouvrage, c'est leur mémoire qu'elle veut entretenir.
« Sur mon avant-bras gauche se trouve tatoué le numéro 20832. C'est un souvenir d'Auschwitz, le souvenir de la barbarie la plus extrême du vingtième siècle et, à ce jour, de toute l'histoire de l'humanité. »