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Anton Haderlap erzählt in seinem Buch Graparji die Geschichte seiner Familie und seines Tals seit dem Ersten Weltkrieg. Schauplatz der Erzählung ist die Gegend um Eisenkappel in Südkärnten, die den Literaturkennern aus den Werken von Florjan Lipus und Maja Haderlap bekannt ist. Es ist eines der Kerngebiete der slowenischsprachigen Bevölkerung Kärntens. In eindrucksvollen Szenen entsteht ein bewegendes Bild vom kargen Leben der Keuschler, Jäger und Holzarbeiter, von ihren Schicksalen und ihren bescheidenen Freuden. In diese Welt bricht 1938 mit der Annexion Österreichs der Nationalsozialismus mit aller Gewalt ein. Hitlers Auftrag "Macht mir dieses Land deutsch!" bedeutet für die slowenischsprachige Bevölkerung in Kärnten Verfolgung, Unterdrückung und Gefahr für Leib und Leben. Vor allem nach der, verharmlosend als "Aussiedlung" bezeichneten, Deportation von mehr als 1000 Kärntner Sloweninnen und Slowenen im Frühjahr 1942 erhielt die Widerstandsbewegung in Südkärnten starken Zulauf. Auch der Vater von Anton Haderlap schloss sich den Partisanen an. Als daraufhin seine Mutter, zwei Tanten und ein Onkel sowie die im gemeinsamen Haushalt lebende Cousine Mici verhaftet und nach Ravensbrück und Dachau deportiert wurden, flüchtete der damals vierzehnjährige Anton Haderlap mit einer anderen Tante und seinem elfjährigen Bruder Zdravko in die Wälder an der österreichisch-jugoslawischen Grenze und schloss sich dem bewaffneten Widerstand gegen Hitler an.