Griffures sur le miroir
Ce recueil est à la fois terrible et réjouissant. La poète l'a voulu ainsi. À la limite de l'ordinaire et de l'extraordinaire, il y a ce récit (car il y a aussi un récit dans ce récital où la peine et le plaisir s'attirent, se repoussent, reviennent l'un vers l'autre). C'est la voix de l'amoureuse qui en donne toute la ferveur, une voix qui perce sous le soleil autant que dans la nuit. La séparation vient très tôt, toujours trop tôt, mais c'est la vie, n'est-ce pas ?