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Für Niemanden aber ist die Gefahr der Phrase größer als für den, der über musikalische Kunstwerke zu sprechen hat. Dieser von ihm benannten Gefahr versuchte Gustav Jacobsthal (1845 1912) durch gewissenhafte musikwissenschaftliche Forschungen zu entgehen. In einer jüdischen Familie in Pommern geboren, konnte er sich trotz dieser Herkunft zum ersten reichsdeutschen Ordinarius seines Fachs emporarbeiten. In Stettin und Berlin aufgewachsen, bei Carl Loewe und Heinrich Bellermann ausgebildet, über Wien nach Straßburg gelangt, hinterließ er außer zwei Büchern ein riesiges Konvolut von Vorlesungsskizzen und Notizen, die sich außer mit dem Mittelalter auch mit Operngeschichte (vor allem Monteverdi und Mozart) beschäftigen. Während seiner Tätigkeit an der Universität Straßburg blieb er als akademischer Lehrer und Chorleiter schon damals relativ einsam und einer breiteren Öffentlichkeit verborgen und konnte das Hauptziel seiner Forschungen die Erklärung der frühen Mehrstimmigkeit in der Motette des 12. Jahrhunderts nicht erreichen. Sein Nachlass aber zeigt die Richtung seiner Forschungen: auf empirische und skeptische Weise die Vielfalt der musikalischen Überlieferung zu erweisen.