À l’époque où elle gagne la France, la Renaissance européenne est encore un espoir, et déjà une crise. Ses virtualités contrastées éclatent dans la littérature en enthousiasmes, dérisions, liturgies du plaisir, du désir et du deuil, en méditations ironiques ou graves, en visions, parfois en vertiges. Le présent ouvrage souligne ces traits divergents, et privilégiant les œuvres qui marquent les mutations et les ruptures, et qui, de nos jours encore, posent les questions fondamentales de la culture moderne. Cette nouvelle édition tient compte de certaines avancées récentes de la recherche.