«Il est inutile de le tirer par la queue :
On le sait par expérience, le tatou ne cède pas
si facilement.»
Le tatou est à la fois courtois et tenace, il lit Cervantes, chantonne
en marchant, lentement, à contre-courant. Si le tatou
incarne la figure du rebelle, Fabio Pusterla maintient pourtant
une subtile tension entre poétique et politique.