L'« Esthetic Shop » : Mesdames et leurs esclaves, souteneurs en jupons et call-slave-boys.
« Je vous expliquerai, en quelques mots, le fonctionnement de notre petite organisation, simple au demeurant puisque s'appuyant sur des bases qui existent depuis l'antiquité celles de la prostitution ! »
Sur le conseil d'un ami lecteur, notaire et fervent adepte de la domination féminine, Marika fait, pour son prochain roman, un reportage en immersion dans le monde de la prostitution masculine à destination des femmes.
Elle recueille la doctrine des deux jeunes femmes qui animent l’« Esthetic Shop » et écoute les rapports des hommes loués, pour une heure, un jour, une semaine ou plus, à des femmes assoiffées de domination.
« Oh c'est divin ! dit-elle en s'empourprant. Cette façon que vous avez de traiter les hommes, de les considérer comme des objets à votre disposition... et cette merveilleuse manière de faire l'amour avec des femmes en utilisant les mâles comme exutoires à vos désirs. »
C'est en 1970 que Marika Moreski publia son premier roman Les Bêtes à plaisir. Son éditeur la présentait alors comme « un nouveau Sade en jupons ». Depuis, plus d’une vingtaine de romans ont vu le jour qui font autorité dans les milieux sadomasochistes. Fervente prêtresse de la domination féminine, cette svelte et brune jeune femme régnait alors sur une cour d'esclaves « triés sur le volet » selon ses propres termes.
Collection Le Septième Rayon. L'idée centrale de cette collection est de tenter de se défaire d'une certaine image normalisée de l'érotisme. Des textes contemporains qui veulent tout simplement faire le point sur toutes les disciplines, un érotisme jubilatoire et dynamique traduisant une libido sans tabou ni interdit, impudique et libérée.
Roman numérique, 160 pages, couverture en couleurs illustrée par Bill Ward.