Entre rapport à la discipline et plus largement à l'institution, entre appartenance au groupe et expériences professionnelles singulières, chaque enseignant construit une identité composite, fortement reliée à son contexte de travail. Les dynamiques qui en découlent, envisagées du point de vue de l'acteur pluriel et singulier, de l'identité collective et des ajustements individuels, rendent compte de remaniements identitaires repérables à l'échelle du temps.
Au fil de l'étude, la métaphore d'un paysage se dessine progressivement, entraînant avec elle l'idée de lignes de forces, de reliefs, de zones surexposées et de replis inaccessibles. Tel un peintre devant sa toile, l'auteur tente de restituer un point de vue curieux et métissé sur l'identité des enseignants d'EPS. Une lecture polyphonique en quelque sorte.