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Son rêve achevé, les yeux grands ouverts fixés sur le mur opposé, Monsieur Lebrun épia les trépidations du temps. Il n’avait plus de corps, plus de bras, plus de cerveau. Il n’aurait su affirmer qu’il respirait. Et le mur, là-bas, reculait, s’agrandissait inexorablement. Et Monsieur Lebrun riait aux éclats. Il les voyait maintenant, dans un halo de nuages, la trompe au vent, leurs larges oreilles recouvrant leurs épaules, entraînés par un mâle énorme aux défenses recourbées. Et il les entendait qui martelaient furieusement le sol de leurs talons épais. « Ils savent ! Ils savent que j’ai tué sciemment, sans cruauté. Il faut aller au bout des ténèbres. Il faut sauver ce qui peut être sauvé. Ils savent eux aussi. Ils savent la grande souffrance, la grande résignation de la terre. » Et il riait. Et il les appelait. Et ils venaient vers lui avec leur rugueuse peau amicale. Et il les serrait contre son sein. Et ils étaient doux et légers sur sa poitrine. Ainsi était Monsieur Lebrun quand il décida d’abandonner sa retraite et de redescendre vers la ville. Dans ce roman fascinant qui débute comme une intrigue policière pour s’achever dans le marécage de la folie, Yves Jacob nous conte l’histoire d’un homme qui tue des enfants pour les préserver de la souillure.