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Nur wenige Memoirentexte spiegeln die Entwicklung und Wirkung des NS-Terrors auf so eindringliche Weise wie diese: Der wohlsituierte Berliner Jurist Franz Memelsdorff war 1938 fünf Wochen im KZ Sachsenhausen, der junge Ungar Georg Heller wurde Ende Mai 1944 aus Budapest nach Auschwitz deportiert, mit den letzten Todesmärschen kam er nach Dachau. Ihre authentischen Berichte, der eine sofort niedergeschrieben, der andere Jahrzehnte später, werden hier erstmals veröffentlicht.