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In seinen jüngsten Lyrikbänden «Argéman» (2014) und «Cenere, o terra» (2018), die der Übersetzer Christoph Ferber in einer umfassenden Auswahl vorstellt, lässt sich Fabio Pusterla von verschiedensten Beobachtungen, Begegnungen, Stimmen, Gesprächen oder Erinnerungen inspirieren. Seine Motive findet er bald in der gesellschaftlichen Realität, in den Ungereimtheiten des Alltags oder in der ihn stets aufs Neue herausfordernden Aktualität, bald in der Natur, deren philosophisch vertiefte Betrachtungen um den zentralen Gedanken von Zerstörung und Entstehung, Leben und Tod kreisen.Pusterlas Gedichte gehen den Weg zurück, gegen die Strömung, der Quelle entgegen, um dem Vergessen zu trotzen, Erinnerungen zu bewahren. Vor der Natur, vor dem Geheimnis der Schönheit sind wir alle gleich, rufen uns seine Gedichte zu, und sie rufen zugleich die Möglichkeit in Erinnerung, dass wir uns der reinen Biologie, dem Zufall und den blinden Kräften entziehen können und dass Frieden möglich ist auf einer Erde, die uns trägt und ernährt, sofern wir verantwortungsvoll mit ihr umgehen.Der Zyklus «Figurine d'antenati» (2020), in dem Gestalten aus unserer Vergangenheit evoziert werden, rundet den Band ab.