Contrairement à une idée reçue, l'usage d'Internet ne
favorise pas l'apparition des idées démocratiques ou
d'une «cyber-démocratie». Les droits de l'homme et de
la personne sont régulièrement bafoués par les internautes
à travers le monde et par les États, les gouvernements
et les compagnies qui se donnent le droit de
contrôler de plus en plus la vie du citoyen. Face à une
telle situation, il importe de réfléchir sur une nouvelle
éthique relative à l'usage du web. La question se pose
de savoir qui répond de l'information circulant dans les
réseaux ouverts tel l'Internet, responsable des nombreuses
«attaques» à l'aide de virus occasionnant des
dégâts de plus en plus importants. On ne peut pas
endurer, au nom d'une certaine liberté, des conduites
qui portent atteinte aux droits fondamentaux du citoyen
et de la personne. L'avènement d'une nouvelle culture et
de nouvelles relations issues de l'Internet nécessite une
nouvelle éthique prenant en compte ces changements
qui caractérisent la société de l'information dans
laquelle nous vivons. Cette nouvelle éthique devra protéger
l'internaute - le salarié, le citoyen, l'administrateur
ou le consommateur - comme individu.