Par-delà les siècles, vous avez cru qu’un mystérieux philtre m’avait enchaînée malgré moi au dénommé Tristan. Que j’avais été le jouet du chevalier qui m’avait emmenée, de ma mère qui avait préparé le breuvage, de ma servante qui me l’avait fait boire, du roi à qui j’étais promise à l’arrivée.
C’est me prêter bien peu d’esprit, et encore moins de cœur.
Laissez-moi vous conter l’histoire telle qu’elle s’est véritablement déroulée.