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Jacques Doriot (1898-1945) est un cas : de tous les transfuges de l’histoire de la France contemporaine, il est à la fois le plus célèbre et le plus énigmatique. Par quel retournement psychologique et politique cet infatigable tribun est-il passé du communisme au fascisme ? Singulier destin que le sien... À 25 ans, ce fils de forgeron est déjà secrétaire général des jeunesses communistes. Antimilitariste acharné, doué d’un authentique tempérament de révolutionnaire, il est condamné en 1923 à trois ans de prison et en sort très vite grâce aux électeurs de Saint-Denis qui t’ont fait député. À la Chambre il n’en est pas moins véhément et soutient Abd-el-Krim dans la guerre du Rif. Membre du bureau politique du PCF, député-maire de Saint-Denis, Doriot semble même faire de l’ombre à Thorez tant son ascension et sa popularité dérangent. En 1934, il est exclu du Parti pour indiscipline. Il avait pris l’initiative d’un rapprochement avec les socialistes... Deux ans après, dans un pays encore marqué par les émeutes du 6 février, c’est un nouveau Doriot qui émerge : le fondateur du PPF (Parti Populaire Français), premier et seul vrai parti fasciste français. Pendant la guerre, son leader se range parmi les plus ardents zélateurs de l’occupant allemand, fonde la L.V.F. et combat sur le front russe sous l’uniforme de la Wehrmacht. Certains l’ont appelé « le Führer français ». Grâce à l’utilisation d’archives jusqu’alors inaccessibles, l’auteur projette une vive lumière sur la période de l’occupation et le comportement des mouvements de la « collaboration » A travers cet étrange parcours, on est amené à considérer sous un jour nouveau l’histoire de la première moitié de notre siècle.