Je soussigné, Mahmoud Darwich
Fin 1991, une jeune journaliste libanaise d'origine arménienne, Ivana Marchalian, cherche à joindre Mahmoud Darwich, alors à Paris, pour un entretien qui serait publié dans l'hebdomadaire pour lequel elle travaille. Après plusieurs rencontres avec le poète, il répond à ses questions par écrit, et l'autorise à disposer du texte comme elle l'entend. Cinq ans après la disparition de Darwich, elle se décide à livrer au public ce témoignage, d'autant plus intéressant qu'il est accompagné de l'un des très rares manuscrits du poète qu'il n'a pas lui-même déchiré.
Ce dialogue aborde la vie et l'oeuvre de Darwich : son rapport à l'histoire de la Palestine et à sa géographie, son enfance et sa mère, sa relation avec « Rita », devenue symbole de l'amour contrarié par la guerre, et de bout en bout sa vision de l'identité, de l'exil, de la mort... et de la poésie.