Jean cavalier 1681 -1740 une mémoire lacérée
Un héros ? Un traître ? Un vaniteux ? Un paysan intelligent, hardi, courageux, de « forte race cévenole » ? Un exalté ? Un fanatique ? Un génie militaire ? Au XVIIe siècle, dans une société française très hiérarchisée de rangs et d'honneurs, Jean Cavalier déconcerte. Comment ce jeune homme, paysan puis mitron, a-t-il pu devenir à vingt et un ans un chef de guerre redoutable à qui « on obéissait comme à peu près à Dieu lui-même » ? Son éloquence, sa vivacité d'esprit, son intelligence, son courage et son autorité ont séduit tous ceux qui l'ont suivi jusqu'au mois de mai 1704, date à laquelle Jean Cavalier choisit la voie de la négociation pour sortir de la guerre, au grand dam de ses compagnons d'armes.