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Als "punkigstes Land der Welt" ist die Sowjetunion kaum bekannt geworden. Und dennoch wies sie vielfaltige Merkmale auf, die diese halb-ironische Einschatzung eines zeitgenossischen Musikers durchaus rechtfertigen. Der mangelbewahrte sowjetische Alltag erforderte, ahnlich dem Punk, erhebliches Improvisationstalent, um strukturelle Defizite auszugleichen. Diese Erfahrungen konterkarierten staatliche Forderungen, den Sozialismus voranzubringen oder die westlich-kapitalistische Kultur zu uberflugeln. Viele Zeitgenossen entwickelten daher kreative Strategien, um eigene Ziele zu verfolgen, ohne dabei das staatliche Kultur- und Bildungsmonopol herauszufordern. Christian Werkmeister untersucht in seiner Studie inoffizielle Musikszenen und staatliche Kulturpolitik in der spaten Sowjetunion. Vor Ort zeigte sich dabei ein komplexes Zusammenspiel von jugendlichen Interessen und staatlichen Akteuren, bei dem das ursprungliche Erziehungsideal der Kommunistischen Partei und des Jugendverbandes hinter lokale Interessen zurucktreten musste. Vielmehr pragten Aushandlungsprozesse im Graubereich zwischen offiziellen Institutionen und privaten Interessen den jugendlichen Alltag in der spaten Sowjetunion. Die wiederholten Politikwechsel der Jahre 1975-1991 offenbaren, wie die ortlichen Kulturinstitutionen und musikbezogenen Jugendszenen in den Stadten Moskau und Vilnius auf politische und gesellschaftliche Veranderungen reagierten und ihr wechselseitiges Verhaltnis stets neu verhandelten.