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Six ans avant le début de cette histoire, on avait dit à Marianne Renoir, alors âgée d’une quinzaine d’années, que le jeune homme qu’elle voyait là, sur le trottoir d’en face, en train de faire ses lacets comme vous et moi, descendait du pape Sixte Quint et de la grande famille des Peretti, dont Stendhal a raconté quelque part les aventures. Il sait le grec ! avait-on ajouté. L’italien aussi, à coup sûr, car il passait tous ses étés dans la villa de ses aïeux, près de Ferrare. On murmurait même qu’il était poète. Et si je l’épousais ? s’était demandé Marianne. Six ans plus tard, Marianne n’a toujours pas épousé Pierre, mais elle passe ses vacances d’été avec lui dans sa villa de Camporiano. Le roman commence sur un mode léger et comique par la description triviale du quotidien des personnages, de leurs humeurs et de leurs disputes ; il s’engouffre peu à peu dans leurs perceptions profondes et se met à suivre le flot de leurs pensées et de leurs hallucinations, grâce aux textes intimes qu’ils écrivent, mais également aux contes, aux ballades, aux histoires allégoriques qu’ils inventent et se récitent. Roman à plusieurs voix, La Cattiva glisse constamment d’un genre à l’autre, d’un ton à l’autre. Même quand l’angoisse prend le dessus, l’enthousiasme et l’enjouement ne disparaissent pas entièrement. Le récit se déploie dans une Italie ensoleillée et romanesque, tantôt réelle, avec les déambulations de Pierre et Marianne dans Parme, Modène et Ferrare, tantôt imaginaire et rêvée : Camporiano n’existe pas plus que Virgoletta, un petit village à flanc de colline où l’on part dîner et danser la tarentelle quand tout va trop mal.