Au fil du temps, des saisons et des jours, Rochat nous embobine de mots qui sentent l'herbe fraîche ou les foins, mots qui ont la saveur d'un fendant frais. Ces textes d'un ton chantant évoquent le vent, la neige, les bêtes et les gens, ceux d'en-haut comme d'en-bas, les femmes et le désir né de leur invocation mythique ou fantasmée.
« Le paysage je me disais en me couvrant pour la nuit, le paysage est comme un bon lit dans lequel on se couche sur un matelas de calcaire et des draps en herbe des pâturages, nous qui avons eu la chance de parcourir le paysage des millions de fois en tracteur maintenant que les chevaux ne font plus que nous regarder. »