La pandémie de Covid, entamée en fin d’année 2019, a alimenté les discours critiques à l’adresse de la mondialisation et a renforcé la position des promoteurs de la démondialisation.
Au-delà de la question sanitaire, ceux-ci dressent un sévère réquisitoire contre la mondialisation dans toutes ses dimensions (commerciale, économique, financière, culturelle...). Bien qu’il soit encore trop tôt pour affirmer avec certitude qu’il s’agit des prémices d’une période durable de démondialisation, certains indicateurs semblent attester d’une inflexion de la tendance qui depuis des décennies a accentué les interdépendances entre les États-nations.
Par ailleurs, la démondialisation suppose des transformations conjoncturelles et surtout structurelles qui ne sont pas sans coûts.
Cet ouvrage est structuré autour de ces questions qui traduisent la complexité d’un processus, objet d’intenses débats.