« Un jour, je m'en souviens - j'avais dix ans à cette époque -, ma mère m'embrassa en pleurant et me dit d'aller jouer sous les marronniers qui bordaient la pelouse du château (Oh ! comme ils doivent avoir grandi depuis !). Je m'y rendis, mais comme ma Lélia ne vint pas m'y trouver, j'eus peur qu'elle ne fût malade. Je revins à la maison : tout était désert. Un grand drap noir était étendu sur la grille d'entrée. »
Respectant le texte original, l'écrivain Jean-Paul Andrieux traduit en roman graphique deux écrits de jeunesse de l'auteur de Madame Bovary.
La Dernière Heure est un récit inachevé daté de janvier 1837. La Femme du monde a été rédigé dans la nuit du 1er au 2 juin 1836, « en moins d'une demi-heure » précise Gustave Flaubert alors âgé de quatorze ans.
Les deux œuvres expriment l'étrange obsession de l'adolescent face à la mort.