«Un philosophe ne peut pas chercher tranquillement
la quiétude. Il lui faut des preuves métaphysiques
pour qu'il accepte le repos comme un droit de la
pensée ; il lui faut des expériences multiples et de
longues discussions pour qu'il admette le repos
comme un des éléments du devenir. Le lecteur devra
donc pardonner le caractère tendu d'un livre qui fait
bon marché des conseils et des exemples familiers
pour aller tout de suite à la conviction que le repos
est inscrit au coeur de l'être, que nous devons le sentir
au fond même de notre être, intimement mêlé au
devenir imparti à notre être, au niveau même de la
réalité temporelle sur laquelle s'appuient notre
conscience et notre personne.»