« Enfant, je passais des heures a chanter en me promenant seule dans les forêts silencieuses derrière chez moi en Louisiane. [...] Avant de rentrer, je suivais un sentier jusqu'à la maison de nos voisins. Je traversais une cour paysagée, longeais la piscine et tombais sur leur jardin de pierres : des galets tout doux qui emmagasinaient la chaleur et vous la restituaient d'une façon irrésistible. Je m'y allongeais et, les yeux tournés vers le ciel, savourant la tiédeur qui m'enveloppait, je songeais : « Je peux tracer mon propre chemin dans la vie. Je peux réaliser mes rêves. »