L'information scientifique et technique n'est pas un bien libre et gratuit. Elle est, dans le capitalisme industriel, un outil de création de toutes sortes de marchandises. Les entreprises s'approprient et protègent l'information pour l'utiliser comme capital (brevets, secret de fabrication) dans la production de nouveaux biens et services.
Dans la crise actuelle, les firmes, appuyées par les Etats s'associent pour créer des «paquets de connaissances». Elles tissent des toiles mondiales d'innovation, qui ne retiennent dans leurs filets que les firmes les plus ingénieuses et les individus les plus qualifiés.
Les firmes doivent constamment conquérir de nouveaux marchés. Toute activité économique qui ne peut alimenter en savoir de production les investissements réalisés par les firmes internationalisées est écartée... des Temps modernes.