La meilleure chose qui puisse arriver à un homme, c'est de se perdre
Il y avait quand même quelque chose de merveilleux dans l'existence, une part de féerie au milieu de ces batailles perdues, de ces millions de morts vivants qui prenaient des avions et des trains [...], c'était que nous nous soyons reconnus, Emma et moi, au-delà de nos différences, peut-être même nous avaient-elles rassurés.
Alors qu'Antoine, scénariste, la quarantaine, intervient sur un tournage, il supprime sans même le savoir le rôle d'Emma. La jeune femme le gifle sur un court de tennis, il la poursuit pour s'excuser... et ne pourra jamais plus rentrer chez lui, dans cette vie sans émotion, sans risque, qu'il s'est construite.
Avec ce deuxième livre, Alain Gillot nous offre un grand roman d'amour buissonnier qui proclame la nécessité d'aller vers l'autre, au-delà de nos peurs.