Les mines du Nord de la France ont eu recours depuis l’origine à une main-d’œuvre importante, qui a d’abordété constituée de migrants régionaux. Au lendemain de lapremière guerre mondiale, les compagnies minières ontorganisé l’immigration systématique de travailleurs étrangers. L’ouvrage analyse plus particulièrement le dernier courant d’immigration, associé à la fin de l’exploitation du charbon : Histoire de quelque 78 000 ouvriers marocains exilés dans les mines, depuis leur recrutement au Maroc jusqu’à la fermeture des puits. Histoire des enfants de ces mineurs venus du sud marocain qui concentrent sur eux les effets de cette histoire industrielle et humaine.