Des graffitis sur les murs de Beyrouth pendant le siège de la ville en 1982 étaient signés « Ayyoub » (en français « Job »). En 1993, pour célébrer le cinquantenaire de l'indépendance du Liban, une troupe de comédiens invente la biographie de ce personnage (resté inconnu) en en faisant le héros et le conteur de l'histoire de Beyrouth à travers les épisodes les plus importants que la capitale a traversés au XXe siècle.
Cette célébration est entrecoupée par les interventions des femmes dont les époux ou les enfants ont disparu pendant la guerre civile et dont le sort reste inconnu à ce jour. Leurs récits et leurs revendications sont le contrepoint tragique du récit héroïcomique auquel Ayyoub prétend donner une dimension épique.