Le Meurtre du Commandeur
La Métaphore se déplace
Livre 2
Alors que jusque-là je marchais normalement sur ce que je pensais être mon propre chemin, voilà que soudain celui-ci a disparu sous mes pas, et c'est comme si j'avançais simplement dans un espace vide sans connaître de direction, sans plus aucune sensation.
Une jeune fille a disparu.
Une jeune fille dont le narrateur avait entrepris de faire le portrait. Une jeune fille aux yeux comme une flamme gelée. Une jeune fille qui l'intrigue et qui pourrait être liée à Menshiki.
Il va rendre visite au vieux peintre Tomohiko Amada. Là, dans la chambre d'hôpital, apparaît le Commandeur.
Le Commandeur est prêt à offrir sa vie pour que la jeune fille soit retrouvée. Il faut faire revivre la scène du tableau, le Commandeur doit être poignardé.
Le narrateur lui plante un couteau dans le coeur.
Une trappe s'ouvre dans un coin de la chambre. Un personnage étrange en surgit, qui l'invite à entrer dans le passage souterrain. Le début d'un périple qui va conduire le narrateur au-devant des forces du mal...
Deuxième livre d'une oeuvre exceptionnelle, dans la lignée du monumental 1Q84, un roman somme, ambitieux, profond. Deux tomes pour une odyssée initiatique étrange, inquiétante, envoûtante, où le maître Murakami dévoile ses obsessions les plus intimes.
« Haruki Murakami entraîne le lecteur dans les arcanes de l'âme, et ce qu'il nomme "le second sous-sol" que chacun porte en lui : "Là, gisent les amas épars où tout se joue." »
Philippe Pons, Le Monde
« Le calme des conversations le dispute toujours au fracas des sentiments chez Murakami, qui témoigne une nouvelle fois de son talent de conteur. L'atmosphère y est. On y entend des notes de jazz et le tintement des glaçons dans le verre, un chat file par la porte, interrompant la méditation des esseulés. »
Françoise Dargent, Le Figaro littéraire
« Sans affect, impassible, sur le fil, son écriture traque les manifestations imperceptibles du passé. Ses héros sont comme les cristaux d'eau, sculptés par la mémoire des paroles, des musiques, des pensées. Éternellement insondables et familiers. »
Marine Landrot, Télérama
« Facile d'accès pourtant insaisissable, l'oeuvre de Murakami, attachante et subtile, ne cesse de fasciner. Ses romans aux allures de paraboles mêlent les genres pour explorer la part d'ombre de toute chose, de tout être. »
Minh Tran Huy, Le Magazine littéraire