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La mujer del poeta es la crónica de los Encuentros de Mujeres de Escritores que bajo el título La mano que mece la pluma tuvieron lugar en Jaca los días 26, 27 y 28 de abril de 2007 y 15, 16 y 17 de mayo de 2008. Las jornadas fueron dedicadas a la llamada generación de los cincuenta, de la que nos quedan pocos poetas vivos, pero sus obras están ahí; han sido, son y serán valoradas. Sin embargo, nadie se había fijado en las mujeres que compartieron con ellos esas vidas, mujeres que fueron testigos, privilegiadas y a la vez abnegadas, de procesos creativos importantes. La Concejalía de Cultura del Ayuntamiento de Jaca en colaboración con la Universidad de Zaragoza sí consideró importante darles voz. Esa fue la intención y el logro de La mano que mece la pluma. Lo que allí se dijo y se recoge fielmente en La mujer del poeta es la intrahistoria de una generación literaria y, por las características de sus componentes, también lo es, al menos en parte, de la historia de España del último medio siglo. Así lo atestiguan voces tan interesadas e implicadas como los académicos Carlos Bousoño y José Luis Sampedro quienes apoyaron con su presencia y su palabra a las mujeres allí reunidas. La cronista ha procurado conservar la frescura de la oralidad y la espontaneidad de las intervenciones en las mesas redondas. Utiliza sus propias reflexiones y sensaciones como hilo conductor, pero las protagonistas de esta narración son, en cierto modo, coautoras de lo expuesto: lo contaron en La mano que mece la pluma y una de ellas, Olga Lucas, nos lo transmite en La mujer del poeta.