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E communisme est mort. Le socialisme agonise. La gauche hexagonale a sombré dans le coma. Vu la part qu’elle a prise dans la grande mésaventure du siècle, l’intelligentsia française aurait dû être, elle aussi, atteinte par cette décrépitude. Or, elle semble se porter comme un charme. sortis apparemment indemnes de la débâcle, ses représentants les plus en vue se montrent plus fringants que jamais. Enfin débarrassés des œillères dogmatiques d’antan, ils jurent qu’on ne les y reprendra plus. Pourtant, l’abandon des « visions du monde » révolutionnaires ne les empêche pas d’être toujours sujets à des visions, ni de demeurer aveugles à ce qui crève les yeux. Certains même, convaincus d’être plus clairvoyants que d’autres, se sont remis à jouer les voyants. Tous essaient tant bien que mal de faire croire qu’ils voient. Mais ils font surtout voir qu’ils croient au Marché comme horizon indépassable de l’économie, à l’État de droit comme stade suprême de la démocratie, à la Culture ou à la Technique comme moteur de l’histoire et à l’Éthique comme panacée à l’immoralisme ambiant… D’où vient, chez des gens censés éclairer l’opinion, cette propension irrépressible à prendre, et à faire prendre, des vessies pour des lanternes ? Puisant parmi les événements anciens ou tout récents qui ont marqué le siècle, et dans le florilège des discours autorisés qu’ils ont suscités, cet essai polémique tente de répondre à cette question taboue. Compte tenu des bévues accumulées par ces penseurs aux vues si pénétrantes, on comprendra que les auteurs n’aient pu s’empêcher d’ajouter à la démonstration rigoureuse l’esprit de dérision.