
Dans le pays, on l'appelait la petite
Fadette, car elle avait la taille d'un farfadet
et les pouvoirs d'une fée. Comme sa
grand-mère, elle guérissait les hommes et
les animaux. Landry, l'un des jumeaux de
la ferme voisine, tombe amoureux d'elle.
Mais l'amour d'une sorcière est mal vu
dans cette famille, et il rend malade de
jalousie Sylvinet, l'autre «besson».
Après La Mare au diable et François le
Champi, c'est le troisième roman champêtre
de George Sand. Elle y exprime tout ce
que la vie lui a appris. L'apparence des êtres
ne compte pas, il faut percer l'écorce. La
richesse des filles ne fait pas leur bonheur
et l'amour est difficile à construire. Son
désir inassouvi est là, aussi, d'un amour qui
durerait toujours.
La Petite Fadette illustre le grand dessein de
George Sand : enseigner le respect de Dieu,
de la nature, de la sagesse, de l'amour.
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