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Avec l’enracinement de l’état d’urgence, la République a endossé les caractéristiques d’un régime sécuritaire entravant les droits légitimes de chacun dans une proportion que la France n’avait jamais connue, ni en temps de paix ni même en temps de crise. Loin du gouvernement modéré de Montesquieu, l’État a jeté un pont entre la culture de la peur et l’exercice du pouvoir. Notre démocratie est incontestablement en danger si elle laisse la peur dominer l’espace public : un tel sentiment pervertit les perceptions humaines, annihile tout discernement éclairé et asservit les esprits. Parallèlement, la mondialisation a rebattu les cartes du Vieux Monde ; elle oblige à penser à travers des phénomènes de masse. La société se délite sous le joug des revendications de l’individu qui aspire à être le seul maître de son destin. La fragilité du pacte social témoigne de son inadaptation à la réalité. Il faut donc le renégocier. Et réfléchir de toute urgence à ce qui pousse le citoyen à maintenir son destin uni à celui du corps social. Plutôt que de coller des rustines sur un système qui se meurt, n’est-il pas temps de remettre la Constitution – seule garante d’un idéal politique – au cœur de notre démocratie ?