Qui ne s’est jamais plaint ? De son travail, de ses parents, de sa vie… À la différence de l’indignation, la plainte est durable. Elle contamine nos discours et notre existence de plaignants. La philosophie n’apporte pas de consolation, mais elle peut distinguer les geignards insupportables des plaintifs lucides. Car il y a bien de quoi se plaindre face au monde tel qu’il est. Mais à qui ? Et comment ? La philosophe Avital Ronell ouvre le registre des plaintes éternelles et occasionnelles.
Avec un style provocateur et humoristique, Avital Ronell crée un théâtre philosophique où elle expose les griefs de ses amis : Hamlet, Derrida, Werther, Arendt…
Grandes figures de la philosophie américaine : professeure à European Graduate School et à New York University, aussi surnommée la dark lady des campus, philosophe punk, détective et voyou. Ses livres sont largement traduits en français : Stupidity (Stock, 2002), Telephone Book (Bayard, 2006), American philo (Stock, 2006), Test drive (Stock, 2009), Addict : Fixions et narcotextes (Bayard, 2009), Losers : les figures perdues de l’autorité (Bayard, 2015).