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La Provence de Giono est un mythe. Si elle est, historiquement, arrêtée aux années de son enfance et de sa jeunesse, si elle se localise très exactement dans l'espace qu'il est convenu d'appeler la Haute-Provence, la Provence de Giono n'a de réalité que magique : elle n'existe que dans l'imagination du poète. On l'aura compris, avec la définition que donne Giono du réalisme dans Noé : « J'ai ma vision du monde, je suis le premier (parfois le seul) à me servir de cette vision, au lieu de me servir d'une vision commune. Ma sensibilité dépouille la réalité quotidienne de tous ses masques ; et la voilà, telle qu'elle est : magique. Je suis un réaliste. » On ne s'étonnera pas alors, de ne pas trouver commune, ni même réelle, LA Provence intime de Giono, qui ne se donne à voir que dans le miroir du texte. C'est donc à un voyage imaginaire et immobile, que nous invite Giono, dans une Provence intérieure et « gavote » qui, de Marseille et Toulon au Trièves, au Diois et aux Baronnies, « se perd dans la nuit des temps ». De la même façon, les illustrations qui accompagnent l'itinéraire de Jacques Chabot dans la Provence de Giono — et qui datent, elles aussi, de la période 1895-1930 — évoquent, mais ne décrivent pas ; elles sont là, comme des appareils à voir, d'un même coup d'œil et d'imagination, la mémoire et la mort d'une Provence exclusivement gionienne.
« La Provence de… », collection dirigée par Jean-Paul Clébert