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La historia de Adriana, una muchacha sencilla y pobre, muy hermosa, qu e trabaja posando desnuda como modelo.Alberto Moravia (1907-1990) es el seudónimo literario de Alberto Pincherle. Nació en Roma y empezó a escribir siendo joven, mientras se recuperaba de una tuberculosis. De sde sus obras más tempranas, Moravia recoge su preocupación por el dil ema moral de las personas rechazadas por la sociedad y víctimas de las circunstancias, con un estilo austero y realista. Entre sus obras des tacan Los indiferentes (1929), su primera novela; La mascarada (1941), una sátira sobre los dirigentes fascistas de la Segunda Guerra Mundia l, que fue prohibida en Italia y le obligó a esconderse para eludir la prisión; Agostino (1943), La romana (1947), El conformista (1951), El desprecio (1954) La campesina (1957), El tedio (1960) y El hombre que mira (1985).La parafernalia luminosa y el cinismo de la Roma de Mus solini es el escenario de la que es, probablemente, la mejor y más con ocida novela de Moravia. En ella se narra la historia de Adriana, una muchacha sencilla y pobre, muy hermosa, que trabaja posando desnuda co mo modelo para un pintor, acepta regalos de los hombres y no sabe muy bien cuándo abandonó su sueño de tener un hogar e hijos para convertir se en prostituta. También es la historia de Giacomo, estudiante univer sitario y revolucionario fallido que rechaza la ideade estar enamorado de Adriana; de la siniestra figura de Astarita, el oficial de la poli cía secreta obsesionado con la muchacha; y de Sonzogno, un burdo crimi nal que trata a Adriana como su propiedad privada. Las relaciones entr e todos ellos conforman la que es, según algunos críticos, una de las escasas novelas del siglo XX que se encuentran a la altura de Dostoiev ski. «Con La romana he querido crear la figura de una mujer llena de c ontradicciones y errores y, no obst