Ce livre regroupe trois textes de natures différentes mais qui ont en
commun d'évoquer le Cynisme antique en rapport avec notre époque.
Les deux premiers sont deux versions, à une voix ou à deux voix, d'une mise
en scène théâtrale de la mort de Diogène. La première laisse toute la place
à son disciple Cratès qui vient d'y assister. La seconde reprend le même
texte, coupé cependant par les interventions de sa maîtresse philosophe
Hipparchia, laquelle rectifie le propos, histoire de rappeler que si le Cynisme
antique fut d'abord une affaire de femme, son écriture ultérieure par des
hommes finit par en occulter quelques aspects intéressants.
Le troisième texte est une farce qui pourrait offusquer quelques philosophes
universitaires, mais qui ferait reproche à un philosophe de jouer vis-à-vis de
ses amis le rôle du taon qui pique ou du chien qui mord ?