La sainteté des gens ordinaires
La sainteté des gens ordinaires, tome VII des oeuvres complètes, est une porte d'entrée dans l'oeuvre de Madeleine Delbrêl. Le lecteur la suivra dans sa démarche de chrétienne convertie en plein monde, elle qui dit : « Le converti est un homme qui découvre la merveilleuse chance que Dieu soit. »
Ce livre rassemble les textes missionnaires écrits entre 1938 et 1950. Une part de son contenu est déjà connue, mais éparpillée. Nous autres gens des rues, mais aussi Missionnaires sans bateaux sont pour beaucoup les titres même de la spiritualité de Madeleine Delbrêl. D'autres textes furent partiellement publiés, tels que Notre pain quotidien et Pourquoi nous aimons Charles de Foucauld ; des chapitres entiers en avaient été écartés, et des mots retirés ou changés. Enfin, une troisième part de ce tome VII est totalement inconnue, en particulier un texte publié par Madeleine Delbrêl, puis perdu de vue, et maintenant bien d'actualité : Liturgie et vie laïque.
Cet ouvrage sera suivi de deux autres volumes de textes missionnaires, concernant les années 1950 à 1958, puis 1958 à 1964, années particulièrement significatives de l'avant et du début du Concile Vatican II.
L'oeuvre de Madeleine Delbrêl se trouve peu à peu donnée dans sa progression et ses étapes décisives. Son itinéraire autant que sa pensée intéressent un nombre croissant de lecteurs.