Anais s’est violemment débattue pour échapper à la police. Sa jupe est tachée de sang, mais tout ce dont elle se souvient c’est d’un écureuil.
Elle est conduite au Panopticon, un centre pour adolescents difficiles, où elle rencontre d’autres gamins. Isla l’anorexique, séropositive et mère de jumeaux, qui pratique l’automutilation et Tash qui l’aime, et se prostitue pour gagner l’argent de l’appartement où elles vivront ensemble. Les garçons sont tout aussi perdus et perturbés, le quotidien oscille entre fugue et défonce.
Tous sont des enfants abandonnés, ou pire, par tous les adultes qu’ils ont rencontrés. Les travailleurs sociaux qui les surveillent sont dépassés ou indifférents.
Trimbalée de foyers en familles d’accueil depuis sa naissance, Anais a l’impression d’être un sujet de laboratoire prisonnier d’une expérimentation. Elle décide de mettre fin à l’expérience et de reprendre sa liberté. Elle a quinze ans, elle est intelligente, belle et insoumise.
Dans un style rapide, brillant, plein de l’énergie de ses personnages, Jenni Fagan nous communique sa tendresse pour cette héroïne touchante et vitale autour de laquelle elle construit son roman.