Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Nous utilisons des cookies dans le but suivant :
Assurer le bon fonctionnement du site web, améliorer la sécurité et prévenir la fraude
Avoir un aperçu de l'utilisation du site web, afin d'améliorer son contenu et ses fonctionnalités
Pouvoir vous montrer les publicités les plus pertinentes sur des plateformes externes
Gestion des cookies
Club utilise des cookies et des technologies similaires pour faire fonctionner correctement le site web et vous fournir une meilleure expérience de navigation.
Ci-dessous vous pouvez choisir quels cookies vous souhaitez modifier :
Cookies techniques et fonctionnels
Ces cookies sont indispensables au bon fonctionnement du site internet et vous permettent par exemple de vous connecter. Vous ne pouvez pas désactiver ces cookies.
Cookies analytiques
Ces cookies collectent des informations anonymes sur l'utilisation de notre site web. De cette façon, nous pouvons mieux adapter le site web aux besoins des utilisateurs.
Cookies marketing
Ces cookies partagent votre comportement sur notre site web avec des parties externes, afin que vous puissiez voir des publicités plus pertinentes de Club sur des plateformes externes.
Une erreur est survenue, veuillez réessayer plus tard.
Il y a trop d’articles dans votre panier
Vous pouvez encoder maximum 250 articles dans votre panier en une fois. Supprimez certains articles de votre panier ou divisez votre commande en plusieurs commandes.
Considéré par la critique comme un des pires films du cinéma fran-çais, La Soupe aux choux n'en fait pas moins partie intégrante de la culture populaire. Exemple même du mauvais objet, l'avant-dernier film de Louis de Funès est ici pris au sérieux, sans hauteur ni mépris, sans complaisance non plus, avec juste une pointe de provocation. Le présent essai propose une nouvelle lecture d'une oeuvre qui pourrait bien représenter ce que ses concepteurs avaient précisément et délibérément voulu qu'elle soit. À savoir, une adaptation fidèle du roman éponyme de René Fallet, auteur à l'écriture jubilatoire et rabelaisienne ; un ultime pari pour l'acteur, tournant ici le dos à sa caricature de père de famille normatif et de patron tyran-nique ; un hymne au langage truculent ; un surprenant portrait de femme, défiant les codes du cinéma commercial alors en vigueur ; et plus encore un film visionnaire conspuant l'expansion économique qui transforme les campagnes en déserts, voire en parcs d'attraction. Avec nuances et mesure, l'analyse de Thibaut Bruttin tend à rétablir dans sa dignité ce qu'il qualifie de conte voltairien. Gageons avec lui que si La Soupe aux choux fume encore, c'est probablement qu'elle avait quelque chose à nous dire.
En complément, on trouvera un entretien avec le réalisateur François Ruffin à propos de la culture populaire, une fantaisie paradoxale du cinéaste Olivier Smolders autour du mauvais objet, un portrait vibrant de l'acteur Jacques Villeret par le critique Jean-Marie Samocki.
Diplômé de l'Institut d'études politiques de Paris et adjoint au directeur général de Reporters sans frontières, Thibaut Bruttin a dirigé l'ouvrage Louis de Funès, à la folie (2020, La Martinière, avec Alain Kruger) et Michel Audiard réalisateur (2022, Actes Sud-Institut Lumière). Il a par ailleurs apporté son concours au commissariat de l'exposition consacrée à Louis de Funès présentée à la Cinémathèque française en 2020 et 2021.