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Pour Pierre, le narrateur, tout commence à la lecture d’un article sur les harkis du Roussillon. Son auteur parle des tisserandes des Hauts-Plateaux algériens, employées désormais par la Manufacture des Gobelins et tissant des tapis pour les résidences d’État. Pierre, qui est pied-noir, réussit à rencontrer la plus âgée de ces femmes, Ouarda, une femme usée, cassée par la vie. En racontant son histoire, il pense qu’elle lui donnera peut-être des forces pour adoucir son propre exil. Les entretiens ont lieu dans une ville du Larzac, inhospi¬talière, étrangère. Pierre est frappé par l’assurance de Ouarda, par la beauté de son visage. Elle parle. Ce qu’elle raconte est atroce. La fuite dans un camion bâché, cachée aux yeux des autres. La peur. La honte. La mort du frère. L’embarquement à Alger. Avec cette litanie de malheurs, l’Algérie à feu et à sang revit pour ces deux êtres en mal du pays. Au creux de son lit, à l’hôtel, il retrouve la terre chaude, les odeurs de jasmin et de néflier. Poussée par lui, encouragée, elle revit les chants, les légendes, les danses. La trame des tapisseries devient la métaphore de ce qui, peu à peu, tisse leurs destins, les unit, les réunit.