Comment l'imaginaire politique des réseaux renvoie aux idéaux
de domination ainsi qu'à ceux de d'émancipation individuelle et collective ?
Cette ambivalence est caractéristique de tout imaginaire et
pour questionner celle-ci, A. Picon s'est intéressé à « la ville des réseaux »
autour de deux polarités. La première met en scène la tension
« passé/présent », pour laquelle il considère la ville haussmannienne
comme la genèse de la ville contemporaine des réseaux. La seconde
interroge le rapport « contrôle/liberté » et prend pour exemple la « ville
intelligente » (Smart City). L'auteur soulignant par ailleurs l'absence
de réflexion critique qui accompagne le bouleversement profond de
l'environnement urbain.