La ville dont la cape est rouge
Ozgür, une jeune étudiante istanbuliote, arrive un jour à Rio en pensant loger chez un universitaire. Un taxi la conduit à l'adresse indiquée, où, malheureusement, on ne l'attend pas. Seule dans cette ville débordante de sensualité mais aussi de terreurs, elle décide de rester. Alors commence pour elle une initiation par la chute.
Chaque jour, la violence se rapproche et la pauvreté l'étouffe, mais Ozgür repousse la peur, contourne la mort, puis l'apprivoise. Chaque jour, le vertige l'attire, vers le fond, vers le coeur même de Rio de Janeiro, labyrinthe sublime cachant derrière son masque de carnaval une créature monstrueuse qui va révéler la jeune femme à elle-même : elle écrira un livre.
Hymne à la fragilité de l'homme dans son propre enfer, La Ville dont la cape est rouge a été salué, dès sa publication en 1998, comme un chef-d'oeuvre.