«(...) Les «citoyens» et les habitants des
villes, c'est-à-dire les citadins, ne prêtent
attention au discours écologique que parce
qu'ils désirent «vivre» dans leur ville et
non pas seulement s'y nourrir convenablement
et y respirer ou dormir mieux. Ils
veulent vivre mieux, vivre bien. Ils ne
savent pas ou ne veulent pas le dire : ils
désirent une ville qui ait un sens pour que
la vie, elle aussi, ait un sens et que soit ainsi
réalisée une ville heureuse qui soit au service
non de la seule santé physique, mais de
la joie de vivre.
À la pensée écologique, il manque donc
une «raison», un sens, un contenu existentiel.
Tentons de comprendre mieux et de
définir cette nouvelle exigence.»