Qu'ont en commun les châteaux de la Loire et la molécule
d'hémoglobine ? À quoi rime le ballet érotique des
protéines à doigt de zinc ? Les objets fondamentaux de la
biologie moléculaire (protéines, membranes, virus...),
perfectionnés au fil de l'évolution, semblent répondre
aux mêmes exigences esthétiques que les chefs-d'oeuvre
de l'architecture mondiale. Tissé d'analogies savantes ou
familières (de la musique de chambre à l'urbanisme, en
passant par la cryptologie), L'Architecture du vivant
replace ces biomolécules invisibles, y compris à l'oeil
aidé du microscope, dans notre environnement culturel
familier et fait ainsi comprendre leur fonctionnement.
Ce voyage au coeur de la biologie moléculaire, qui nous
conduit jusqu'aux frontières du savoir actuel - des
pathologies aussi diverses que la maladie de la vache
folle, la grippe ou la listériose y sont expliquées -, constitue
une introduction insolite et captivante à l'univers de
l'infiniment petit.