Ce livre ne se veut pas une nouvelle étude sur le marché de l'art et ses montants. Il ne porte pas sur les collectionneurs ou mécènes : il n'est pas une histoire socio-économique de l'art. Il examine la façon dont les peintres, principalement mais non exclusivement, reflètent la relation que les hommes et les femmes ont à l'argent à chaque époque, en Occident.
De la fin du Moyen Âge jusqu'à nos jours, on sera en effet étonné du nombre de grands artistes qui se trouvent avoir abordé le thème : Giotto, Fra Angelico, Dürer, Cranach, Titien, Brueghel, Greco, Rembrandt, Hogarth, Greuze, Degas, Klimt, Dix, Beckmann, Grosz, Heartfield, et bien sûr nos contemporains : qu'il s'agisse de Warhol, Beuys, Hirst ; de ceux qu'on appelle les street artists (Blu ou Alec Monopoly) ; ou encore, de façon étrangement récente, d'artistes femmes : Höch avec un grand temps d'avance, ORLAN, Kruger, Friedmann ou Guerrilla Girls.